samedi 27 mars 2010

Le travail fut long et difficile... (Illustration Friday-Linked)


... mais au bout d'une petite semaine, l'accouchement s'est bien passé.
C'est une petite fille... et une pieuvre !

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Cette semaine, au cours d'un chouette dîner, où l'art et la civilisation étaient à l'honneur, j'ai rencontré deux chouettes filles, dont l'une est une typographe qui a mal tourné et est devenue illustratrice. Et donc en plus d'être chouette, je la trouve fort douée...
http://www.taidangao.org/

samedi 20 mars 2010

Le portrait craché de sa mère








Divers essais pour ajouter un peu de couleur à une gravure qui figurera dans Le Grand Projet (rebaptisons le le LGP une bonne fois pour toutes, et j'en parlerai un peu plus une prochaine fois, après concertation avec ma collègue d'aventure pour voir si elle m'en donne l'autorisation)... ou pas.
Les essais ne sont pas encore tout à fait concluants, chacun changeant totalement l'ambiance de la gravure.
Alors, aplats d'encres en décalage sur la plaque avant impression, essais laborieux d'encrer chaque partie de la plaque avec une encre d'une couleur différente, peinture au pinceau et rouleau sur la gravure sèche ou restons dans la simplicité du noir et blanc ?
Choix cornélien... tout cela avec mes 2 pauvres tubes de couleur qui ne sont pas forcément les meilleures combinaisons, difficile de se faire un avis, je vous l'accorde...

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En attendant de trancher, pour le plaisir des yeux, les sublimes gravures d'une artiste japonaise, Atsuko Ishii, découverte au salon du livre chez un chouette petit éditeur, Tandem éditions.
http://www.kactus.fr/artists/1/145/

vendredi 19 mars 2010

Les mots me manquent


Etrange phénomène.
Alors qu'au Japon, une vanne de mots semblait s'être ouverte pour alimenter d'un flot continu notre journal de vie quotidienne dans la Grande Ville, ici, dans la Petite, j'ai du mal à les trouver, je bafouille, j'hésite, je rature pour finalement laisser la page blanche, et ce sont plutôt des images qui me viennent, dont j'ai envie de saturer mes carnets.
Au point que même au quotidien, toute concentrée que je suis sur mon débat intérieur pour réfléchir à une composition, une technique ou une couleur, je passe de longues heures silencieuses, aussi réactive à ce qui m'entoure qu'une poupée de porcelaine.
Même après que ma journée, laborieuse et appliquée, aie filé aussi soudainement qu'elle aie commencé, j'ai du mal à sortir de mon état hypnotique, comme on a du mal à s'éveiller d'un profond sommeil, et c'est un peu hébétée que je reprends le cours du quotidien.
Ayant développé au cours des années une telle batterie d'anti-corps de non-confiance-en-moi, de prise-de-tête et quelques enzymes de fainéantise-je-me-repose-sur-mes-lauriers-au-moins-si-je-ne-fais-rien-on-ne-me-dira-pas-que-ça-n-est-pas-bien, je pensais être définitivement immunisée contre ce qui semblerait bien être une éruption tardive de "virus de la création".

jeudi 18 mars 2010

Thursday morning fever

Ce matin, j'avais décidé d'aller faire des courses très tôt. Trop tôt même puisque je suis arrivée avant même l'ouverture du magasin. Armée de mon caddy, je me tenais sur les starting block devant la porte en verre automatique, prête à bondir aussitôt l'ouverture enclenchée.
Mais comme il me fallait bien attendre, je tendais l'oreille et observais le ballet du personnel mettant en place les tous derniers produits avant le ras-de-marée de clients quotidien. La radio, qui me semblait tout de même aller bien fort, se mit à diffuser un bon vieux "Can you feel it" des Jackson 5...
Effet immédiat, les vendeuses que j'observais distraitement se mirent à danser avec leurs bidons de crème fraîche et leurs boîtes d'oeufs, et du rayon fruits et légumes me parvenaient des "Hiiiiihaaaaa !" "Houuuuuhaaaaaa !" déchaînés dont je ne pouvais qu'imaginer quels déhanchements scabreux et pirouettes ils étaient censés accompagner.
A 8 heures tapante, la porte automatique s'est ouverte, aucune trace des John Travolta maraîchers, et pour un peu j'aurais cru avoir rêvé, si au moment où je passais la porte, personne n'eut la présence d'esprit d'enclencher la convenable cassette de xylophone censée accompagner sans risques excessifs la déambulation dans les rayons.
Un petit sourire de connivence aux lèvres, un magasinier amenant un cageot de courgettes me laissa passer, et pour un peu, j'aurais presque cru voir miroiter quelques paillettes dans ses cheveux....

A PARTAGER
Le site d'un(e) artiste espagnol(e) qui fait de beaux collages pleins d'humour
http://www.elsrgarcia.com/

dimanche 14 mars 2010

Le studio s'agrandit



Une section "patterns" (motifs) vient de s'ouvrir dans le studio. A force d'être fascinée par les motifs, les beaux tissus imprimés, les papiers peints vintage, j'ai eu envie de me lancer à l'assaut du copié-collé, de la symétrie axe horizontal et de la baguette magique.
Et puis, j'avais là une petite nageuse qui n'attendait que ça.

samedi 13 mars 2010

Répétitions pour Le Grand Projet


Le Grand Projet, il n'est pas encore tout à fait temps d'en parler. On en est aux prémisses et aux brainstorming, aux longues discussions autour d'un café brûlant après s'être gelé le bout du nez entre les allées d'un marché aux puces, pour se remettre d'une matinée décevante au grand (super)marché du livre ou pour tout simplement prendre le plaisir d'être ensemble. Bref, pour l'instant, le taux de caféine grimpe en flèche, et les expérimentations ne sont pas toujours concluantes : bulles, coulures de vernis, couleurs trop sombres.... la copie sera à revoir et la technique à peaufiner. Il s'agira d'avoir de la suite dans les idées.


jeudi 11 mars 2010

Faire-part de naissance, deuxième

Après quelques hésitations – pour la forme – il semblerait bien que je me sois enfin décidée à sortir du silence – mettons ça sur le compte d'un hiver bien rude et de la nécessité d'une longue hibernation pour (re)prendre des forces.
Et qui croira à l'étrange coïncidence qui me fait commencer ce nouveau blog un an jour pour après notre départ pour la grande aventure japonaise ?
Je ne sais pas encore quelle forme prendra cette nouvelle édition, la distance amoindrie d'avec mes potentiels lecteurs me rendra peut-être plus timide, la ville de mon quotidien ne m'inspirera peut-être pas autant d'anécdotes décalées, le rythme frénétique des obligations en tout genre me poussera sans doute à me faire plus rare.... et puis après tout, on verra bien !
 

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